Dans les années 1960, l'industrie cinématographique égyptienne a connu un âge d'or avec la production de nombreux films qui ont marqué l'histoire du cinéma de ce pays.
Parmi les films égyptiens emblématiques de 1960, on peut citer "La Fille de la quarantième porte" (Bint el-Arab) réalisé par Henry Barakat. Ce drame romantique est basé sur le roman éponyme de l'écrivain Tawfiq al-Hakim. Le film raconte l'histoire d'amour entre un égyptien et une jeune femme française, et explore les différences culturelles et sociales entre les deux protagonistes.
Un autre film notable de cette période est "Thé et simpathie" (Chaï wa-sawarikh) réalisé par Salah Abouseif. Ce film met en scène l'actrice Faten Hamama, l'une des plus grandes icônes du cinéma égyptien. L'histoire se déroule dans un quartier populaire du Caire et explore les relations complexes entre les personnages principaux.
En 1960, d'autres films égyptiens ont également été salués par la critique et le public. Par exemple, "Al-malik Farouq" réalisé par Kamal el-Sheikh, qui retrace la vie du roi Farouk Ier d'Égypte, a été très apprécié. De plus, "La Ville des malheurs" (Madinat al-azrar) réalisé par Youssef Chahine a remporté un certain succès. Ce film est une critique sociale de la société égyptienne de l'époque à travers l'histoire d'un jeune homme pauvre qui tente de survivre dans un quartier urbain chaotique.
En résumé, les films égyptiens de 1960 ont offert une diversité de genres et d'histoires, et sont restés gravés dans la mémoire collective du cinéma égyptien. Ils ont contribué à l'essor de cette industrie et ont permis de mettre en lumière les talents des cinéastes et des acteurs de cette époque.
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